Eco Village en France
Consommer moins et vivre autrement

Les Ecovillages en France

Ecolieux ou tiers-lieux, quelles différences ?

Le terme d’Oasis a été remis au goût du jour en France par Pierre Rabhi. Il a grandi dans une oasis nord-africaine, en milieu désertique, où il a connu l’abondance (de nourriture, d’eau et de joie), puis s’est installé en Ardèche. Malgré le milieu sec et rocailleux, il a réussi à cultiver la terre et nourrir sa famille. Fort de cette expérience, il a décidé de lancer le réseau d’Oasis en tous lieux, tourné vers l’autonomie alimentaire et énergétique. En l’an 2000, son pari a été de lancer une dynamique d’Oasis en tous lieux, tournés vers l’autonomie alimentaire et énergétique. D’une approche exigeante comprenant une dizaine de lieux au début des années 2000, on est passé à une définition plus souple quand Colibris a repris la suite du projet en 2014. Aujourd’hui c’est la Coopérative Oasis qui porte, en collaboration avec Habitat Participatif France, le réseau de près de 1000 lieux et projets…

Cinq critères forment le socle commun des Oasis :

  • L’autonomie alimentaire : il s’agit de poser l’intention de travailler la terre et de produire ce qu’on consomme grâce à des méthodes de cultures respectueuses du vivant, comme l’agroécologie .
  • L’autonomie énergétique : pour répondre aux besoins du lieu, tout en limitant les besoins et en travaillant la sobriété .
  • La mutualisation : l’idée est de mettre en commun les ressources pour limiter son impact sur l’écosystème et gagner en confort de vie .
  • La gouvernance partagée : pour que chaque membre du collectif soit respecté dans ses besoins et ses désirs .
  • L’ouverture vers l’extérieur : en partant du principe que le modèle d’abondance peut irriguer le territoire. Sans faire de plaidoyer pour promouvoir leur démarche, les lieux restent ouverts pour diffuser leurs pratiques .

Bien sûr, ces cinq dimensions forment un socle cohérent, et il n’y a pas un critère plus important qu’un autre. La caractéristique principale du réseau est sa diversité : le but est que chaque personne puisse créer le lieu dont elle a envie – ça va du monastère au lotissement familial, d’un lieu d’une seule bâtisse à d’autres avec plusieurs maisons ou des habitats légers (tiny houses, yourtes, etc.), des collectifs plus ou moins engagés politiquement. On retrouve donc cette diversité dans les mots : tous les lieux du réseau ne s’appellent pas Oasis, on trouve des éco-hameaux, des fermes collectives, des écolieux… C’est bien l’intention de vivre en collectif et de prendre soin des hommes et des écosystèmes qui reste un socle commun très fort .

Il ne s’agit pas juste de créer un espace de services destinés aux populations locales .

ÉCOLIEUX EXPLORÉS 

Pour mieux comprendre ces dynamiques humaines si innovantes, nous avons décidé de partir à leur rencontre. Durant dix mois, nous lançons ainsi une enquête unique auprès de 16 écolieux de vie ou / et de travail. Nous avons choisi des collectifs de nature très diverses, mais aspirant tous à construire un monde plus résilient et solidaire. Des écolieux parfois en émergence, souvent avec de nombreuses années au compteur, situés dans divers territoires français . 

Parmi eux : 


° Le village Emmaüs Lescar Pau ( Pyrénées Pau )

° Le eco hameau du Plessis ( Eure et Loire)

° La Ressourcerie du Pont ( Le Vigan ,Gard)

° La Maison Forte près d’Agen ( Lot et Garonne)

° La SCOP Ferme des Volonteux ( Drôme )

° Les Hameaux Léger – divers habitats réversibles

° L’ Arche de la Fleyssière ( Hérault )

° Les Usines de Poitiers ( Vienne)

° Langemberg à Wissembourg en Allemagne

° Le Monastère de Solan ( Gard)

https://sain-et-naturel.ouest-france.fr/vie-alternative-liste-ecovillages-ecolieux-ecohameaux-en-france.html

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *