Aliments dans un supermarché
Consommer moins et vivre autrement

Aliments Dont Le Prix Va Augmenter En France

Les stock c’est maintenant ensuite ce sera trop tard, inflation énorme à l’automne hiver 2022

La farine 

L’Ukraine est un très gros exportateur de matières premières agricoles. Le pays fournit en effet 12% du blé mondial. Mais la France aussi est un gros producteur de blé. 

« À première vue, donc, cela ne devrait pas nous impacter puisque l’Hexagone produit son blé pour sa population et exporte à l’étranger, nous ne sommes donc pas dépendants de l’Ukraine pour faire notre farine et notre pain par exemple », explique à actu.fr Dominique Anract, président de la confédération des boulangers pâtissiers.

Mais le problème, c’est que le cours du blé est mondial, on l’établit à Chicago. Ainsi, puisque l’Ukraine, qui en envoie beaucoup à l’étranger, bloque ses exportations en ce moment, les pays en mal de blé vont se ruer sur les autres pays producteurs. Il y aura de la spéculation et les prix vont grimper. 

Le pain 

Dominique Anract l’affirme : il est encore tôt pour analyser les réelles retombées de ce blocage sur les boulangers et le prix du pain.

Mais si la hausse du blé se répercute sur la farine, le pain devrait donc, logiquement, être impacté aussi. « Si la farine prend 30% d’augmentation, la baguette, quant à elle, ne va pas augmenter du même pourcentage. Elle pourrait tout de même grimper de 5 ou 10 centimes, ce qui reste achetable pour le consommateur », poursuit Dominique Anract. 

Le porc 

Et le blé n’est pas seulement nécessaire pour fabriquer de la farine et du pain : il permet de nourrir les animaux dans les exploitations agricoles, tout comme le colza, le maïs et le soja. Et pour faire pousser leurs cultures, les agriculteurs ont besoin d’engrais… qui eux viennent d’Ukraine. 

« Mais c’est surtout le coût de l’énergie qui a des répercussions sur le prix de la viande : le gaz russe, ainsi que le carburant, permettent de faire tourner nos tracteurs, de chauffer nos bâtiments… », se désole Cédric Henri, président de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) en Ille-et-Vilaine. Lui-même est responsable d’une exploitation de volailles et de vaches laitières.

Le pire c’est pour les producteurs de porc ! Leurs marges étaient déjà faibles, mais avec la guerre en Ukraine, ils vont finir par mettre la clé sous la porte s’ils ne sont pas aidés…”

La volaille et les œufs 
Dans les exploitations de volaille où l’on produit de la viande et des œufs, même constat. 
On a besoin de blé, de colza, de maïs, de soja pour nourrir les volailles.

Ce sont des cultures qui nécessitent de l’entretien, avec des machines agricoles dont les prix grimpent. Le fuel pour les faire rouler nous revient très cher !

Les pâtisseries et gâteaux 

Et puisque le lait, le beurre, la crème, les œufs et la farine pourraient augmenter, ainsi que le coût de l’énergie, le prix des gâteaux confectionnés par les boulangers augmenteraient automatiquement. 

L’huile de colza et de tournesol

Les productions d’huile de colza et de tournesol sont faites en France, mais elles nécessitent, elles aussi, un besoin en énergie important pour faire fonctionner les machines agricoles.

« Et puis le colza aussi s’indexe sur un marché mondial, dont le cours a augmenté », s’indigne Cédric Henri.

Marion

Fondatrice du blog - Solutions Alternatives

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