Attaques Nucléaire

Choses A Faire En Cas D’attaque Nucléaires

FUYEZ DANS LA DIRECTION OPPOSÉE ET SI POSSIBLE À L’OPPOSÉE DU VENT

Fuyez ensuite dans la direction opposée à l’explosion et de préférence dans la direction opposée au vent puisque le nuage et les particules radioactives se déplaceront dans la direction du vent dans les jours qui suivent l’explosion.

Le nuage de radiation restera au-dessus de la région touchée et se déplacera au bout d’une semaine sur une distance d’environ 25 à 30 kilomètres.

SI VOTRE MAISON EST EN BOIS OU BRIQUE, TROUVEZ LA STRUCTURE EN BÉTON LA PLUS PROCHE

En cas d’attaque ou d’accident nucléaire imminent, trouvez refuge au plus vite. Pour cela, suivez certaines règles de base : évitez les structures fragiles.

Si votre maison est en bois ou en brique par exemple, tentez de trouvez la structure en béton la plus proche. Ce sont les bâtiments qui résisteront le mieux au souffle de l’explosion. Sachez surtout qu’il faut éviter de vous abriter aux derniers étages ou au rez-de-chaussé.

L’endroit idéal se situe plutôt au sous-sol s’il y en a un ou au niveau de la salle la plus centrale du bâtiment.

Si vous ne trouvez aucun refuge, cherchez un abri « naturel », tentez de creuser le sol au maximum à l’endroit où vous êtes si vous le pouvez et abritez vous-y face contre terre en tentant de cacher votre peau. Avec des rafales pouvant aller jusqu’à 960 km/H et une chaleur si intense que vous encourez des brûlures de troisième degré même à une distance de plus de 8 kilomètres, tout est bon pour obtenir un peu plus de protection.

CONSOLIDEZ VOTRE ABRI

Une fois dans votre abri, renforcez les murs avec tout ce que vous trouvez, qu’il s’agisse de terre, de bois ou de pierre, tout est bon pour ralentir l’avancée des radiations, notamment les rayons gamma, particulièrement rapides et puissants, ils peuvent traverser le métal. Enfin, ne sortez de cet abri sous aucun prétexte pendant au moins dix jours.

Cela correspond à la durée de vie de l’iode radioactif, produit de la fission nucléaire qui peut être mortel pour l’Homme. Pour vous faire une idée, les radiations traversent aisément le bois ou le ciment, mais ont plus de difficulté à traverser des matériaux comme le métal ou le béton.

SURVIVRE DANS VOTRE ABRI

PENSEZ À COUPER LES ARRIVÉES DE GAZ ET D’EAU

La disparition quasi totale de l’iode radioactif se fait au bout de 90 jours. Cependant, ne pensez pas non plus être à l’abri puisque des traces de césium ou de strontium peuvent demeurer dans l’air pendant des décennies. Si vous quittez votre abri, soyez donc sûr que c’est pour vous éloigner au maximum de la zone dangereuse.

Débarrassez-vous également des vêtements exposés à l’air à chaque fois que vous entrerez dans un abri. Prenez également de longues douches. Pensez également à couper les arrivées de gaz et d’eau. Justement pour ce qui est de l’eau ou des aliments exposés à l’air, n’en consommez plus puisqu’ils seront certainement contaminés. Ne vous fiez donc qu’à vos réserves que vous prendrez soin de rationner afin de tenir le plus longtemps possible.

AIDEZ LES AUTRES

RESTEZ SUR PLACE LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE

Une fois l’abri trouvé, ne sortez pas trop tôt, ne tentez pas de rejoindre vos proches dans les premiers jours et ne saturez pas les lignes téléphoniques. S’il est vrai qu’il est indispensable dans ces conditions de savoir comment se portent les personnes qu’on aime, la gestion des lignes téléphoniques et radios est souvent un casse-tête pour les autorités après une catastrophe.

ÉQUIPEZ-VOUS D’UN INSTRUMENT DE MESURE

Un compteur geiger

Après la catastrophe, l’objectif au bout de quelques jours (au moins neuf jours) sera de trouver un abri plus solide et sûr que le vôtre. Ne sortez pas trop tôt de votre abri de fortune, assurez-vous d’abord que les secours ne sont pas en chemin, informez-vous donc, et soyez sûr que la sortie soit la seule solution possible.

PROTECTION ET COMPRIMÉS D’IODE

Portez également un maximum de couches de vêtements qui vous protégeront des éventuelles radiations. N’hésitez pas à miser sur les gros pulls, les vestes à manches longues, les capuches, les lunettes de protection et si possible de vrais masques. La mode n’est plus vraiment un enjeu dans ces circonstances.

PORTEZ UN MAXIMUM DE COUCHES DE VÊTEMENTS

A l’arrivée des secours, il vous sera sûrement distribué des comprimés d’iode qui aident le corps à ne plus capter ou fixer l’iode radioactif sur la thyroïde, il s’agit donc d’un traitement indispensable en cas d’exposition à l’air. L’État distribue déjà ces comprimés par précaution aux personnes habitant à moins de 10 kilomètres d’une centrale nucléaire.

D’abord, trouver un solide abri riche en ressources restera toujours la priorité. Qu’il s’agisse d’un vrai abri antiatomique, d’une mine ou encore d’un sous-sol réellement coupé de l’extérieur, tout est bon à prendre, à la condition bien sûr que votre abri soit viable et qu’il y ait suffisamment d’eau et de nourriture pour vous et les personnes qui vous accompagnent.

N’HÉSITEZ PAS À PARTIR À LA RECHERCHE D’UNE TERRE D’ACCUEIL

Sur le long terme, un déplacement plus grand est à prévoir. En effet, si la région touchée par une telle catastrophe restera dangereuse pendant plusieurs décennies, rien ne vous empêche de vous déplacer plus loin, surtout une fois qu’une certaine stabilité sera revenue. Sinon, n’hésitez pas à partir à la recherche d’une terre d’accueil, l’idéal étant nos voisins suisses.

La loi y oblige les habitants à disposer « d’une place protégée dans un abri situé à proximité de son lieu d’habitation et atteignable dans un délai raisonnable » (article 45) et « Lors de la construction de maisons d’habitation, de homes et d’hôpitaux, les propriétaires d’immeubles doivent réaliser des abris, les équiper et, par la suite, les entretenir » (article 46). Pour les 7,5 millions de suisse, il y aurait 8,5 millions de place disponibles, n’hésitez donc pas à demander s’il reste de la place pour votre petite famille !

Marion

Fondatrice du blog - Solutions Alternatives

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