Plaques de gaz
Energies alternatives

Alternatives Au Gaz

Des investissements pensés pour durer en allégeant la consommation et le budget énergétique des ménages, tout en faisant place aux énergies vertes et renouvelables dans notre quotidien.

  • le chauffage solaire
    Les panneaux solaires photovoltaïques utilisent l’énergie solaire disponible partout, gratuitement et de manière illimitée. Grâce aux capteurs solaires installés sur toiture ou sur sol, l’alimentation des équipements de chauffage, de l’électroménager et du ballon d’eau chaude est assurée.
    Les panneaux solaires ne nécessitent que très peu d’entretien et disposent d’un cycle de vie de 30 ans.
    Ainsi, la tendance solaire se développe fortement grâce aux modèles de l’autoconsommation et de la revente au surplus qui offrent un gain de confort thermique et adoucissent les factures d’énergie sur du long terme.
  • la chaudière biomasse (chaudière à granulés ou à pellets)
    Cet équipement à l’image conviviale fonctionne avec du bois, un combustible naturel et écologique qui a l’avantage d’être le moins onéreux du marché.
    Économique et performant, ce mode de chauffage offre un excellent rendement pour diffuser la chaleur sur toute la surface d’une maison individuelle.
chaudière à granulés ou biomasse
  • la pompe à chaleur
    Une alternative intéressante en remplacement d’un équipement thermique au gaz naturel. La PAC fonctionne à partir d’énergies renouvelables, en prélevant les calories naturellement présentes dans l’air, l’eau ou le sol.
    Aérothermique ou géothermique, elle permet un confort thermique en toutes saisons pour les régions tempérées. Son tarif élevé à l’achat peut également être amorti par des aides financières gouvernementales et privées avec MaPrimeRénov’ ou encore les primes CEE.

Le GNL

Le gaz russe acheminé par gazoduc n’est plus livré. Pour remplir ses stocks, la France compte sur le GNL (Gaz naturel liquéfié). Acheminé par bateau, il provient de Norvège, d’Algérie ou encore d’Azerbaïdjan.

Les États-Unis se positionnent également aujourd’hui comme un pays fournisseur. Joe Biden s’est engagé à fournir 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel liquéfié à l’Europe en 2022.

Toutefois, cette solution ne peut être envisagée que si l’Europe est en capacité de recevoir le GNL.

D’après le Groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL), la capacité de regazéification de l’Union européenne dans les terminaux méthaniers est portée à 170 milliards de mètres cubes.

En théorie, elle peut importer les 155 milliards de m³ de GNL en 2022 qui correspondent aux achats auprès de la Russie. En pratique, cela n’est pas si simple. En effet, l’équilibre est trop fragile entre les capacités de regazéification et les livraisons à venir. En cas de défaillance d’un terminal ou de maintenance, l’approvisionnement pourrait être rendu difficile.

C’est pourquoi, la France a décidé d’augmenter ses capacités de réception de GNL. « Nous allons lancer un nouveau terminal méthanier pour accroître notre capacité à nous approvisionner en gaz qui n’est pas dépendant de la Russie », a fait savoir Élisabeth Borne, la Première ministre.

Un terminal flottant verra le jour dans le port du Havre. Il sera mis en service en septembre 2023.

Le biométhane

Le développement du biométhane, un gaz vert produit à base de déchets agricoles ou de déchet de station d’épuration, est une autre piste pour se passer du gaz russe. Produit localement, il favorise l’indépendance énergétique de l’Hexagone. C’est ce qu’explique EDF : « Consciente du potentiel du gaz vert, la France a décidé d’en augmenter la consommation en passant de 2 à 3 %, à l’heure actuelle, à 8 % en 2028, pour atteindre la barre des 16 % en 2050 ».

Depuis le début de la guerre, la production de biogaz a grimpé en flèche. La filière annonce que la production est montée de 9 % sur le premier trimestre 2022 en France.

Cette solution apparaît également plus compétitive. Selon l’Association européenne du biogaz (EBA), le prix de ce gaz vert est aujourd’hui 30 % moins cher que celui du gaz naturel.

Le chauffage renouvelable comme alternative au gaz

Outre le recours au GNL et au biogaz pour réduire la consommation de gaz au niveau national, le gouvernement engage les ménages à changer de système de chauffage. Pour ce faire, il a relevé le barème de MaPrimeRénov’ de 1 000 € depuis le 15 avril pour inciter les consommateurs à remplacer leur chaudière gaz par un dispositif écologique comme une pompe à chaleur ou une chaudière à bois.

Un appel à la sobriété énergétique

Enfin, les fournisseurs d’énergie Engie, EDF et TotalEnergies se sont rassemblés pour encourager les Français à consommer moins d’énergie.

Dans une tribune publiée dans le journal du dimanche, ils demandent aux ménages de réduire leur consommation, « redonner des marges de manœuvre » face à de possibles aléas techniques ou d’événements géopolitiques.

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