Le système eautarcie permet d’être indépendant sur votre approvisionnement d’eau inventé par József ORSZÁGH.
Qui utilise le système EAUTARCIE?
Les familles qui sont à la pointe de la sensibilité environnementale, les bâtisseurs d’un monde plus viable. En utilisant EAUTARCIE, avec leurs eaux usées elles cessent de polluer l’environnement.
Pour la mise en place et l’usage de ce système, la modification de la vision sur l’eau et la santé s’impose. Il n’y a pas la moindre perte du confort dans l’habitation et la santé de la famille est aussi mieux protégée. De plus, les frais liés à l’eau et/ou au traitement des eaux usées peuvent, dans certains cas, se réduire à zéro. Pour les familles économiquement faibles, ce système offre une opportunité inespérée, tout en augmentant leur qualité de vie.
Où peut-on placer ce système?
Dans les habitations rurales et périurbaines, munies d’un petit jardin : en appartement urbain, seule la technique de production d’eau alimentaire de très haute qualité est possible. Pour une application à l’échelle collective, l’adoption d’une vision nouvelle par les autorités communales est nécessaire.
Il n’y a que les lois en vigueur qui limitent les possibilités de placement du système dont les solutions simples et peu onéreuses ne demandent pas une compétence particulière. Techniquement on peut les installer partout.
Approvisionnement en eau
Dans l’intérêt de la santé et de l’environnement, dans ce domaine il y a deux principes à appliquer :
- La gestion conjointe de toutes les ressources en eau disponibles dans chaque cas [1].
- Adapter la qualité de l’eau aux usages.
[1]
En ville, il s’agit d’une gestion originale de l’eau de ville pour une meilleure protection de la santé. En milieu rural on pourra gérer toutes les ressources: eau de distribution, de pluie, de source, de puits de rivière et même celle d’un puisard de la cave.
Le système PLUVALOR
C’est la PLUie qui y est VALORisée intégralement en donnant une PLUs-VALue en OR à votre habitation. Voir la vidéo qui présente le système.
Nous ne conseillons son usage qu’aux familles qui peuvent accepter le fait que dans la maison elles utiliseront deux sortes d’eau : de qualité alimentaire et de qualité ménagère. Ici on se base sur le principe d’adapter la qualité de l’eau aux usages.
La plus grosse dépense est le placement d’une citerne, de préférence à faire lors de la construction (c’est moins cher). L’eau accumulée dans la citerne est mise sous pression avec un groupe hydrophore et passe par un filtre de 25 à 30 et un de 10 microns.
Cette eau de qualité inoffensive coulera de tous les robinets et servira aux usages non alimentaires.
Il n’y a qu’un seul robinet poussoir, situé à l’évier de la cuisine qui fournira de l’eau pour la boisson, la cuisson des aliments, le bain du bébé, les soins de beauté et des cheveux. La qualité de cette eau n’est comparable qu’à celle des meilleures eaux minérales du commerce, mais pour un prix de revient qui varie entre 2 et 4 eurocentimes le litre.
Cette eau sortira d’un système à osmose inverse situé sous l’évier de la cuisine.
À l’intérieur de l’habitation il n’y aura pas de dédoublement des canalisations d’eau, sauf où le toit est trop petit pour couvrir les besoins en eau de la famille. Dans ce cas, la chasse du WC, les robinets du garage et du jardin, seront alimentés à titre permanent en eau de distribution. C’est l’eau de pluie de haute qualité qu’on économisera.
La valorisation des eaux usées domestiques
À l’état actuel de la législation, il n’y a que les habitants des maisons familiales avec jardin qui peuvent envisager le placement du système EAUTARCIE. Au point de vue technique, il s’agit du système SAINECO [2].
[2]
C’est l’abréviation de l’asSAINissement ÉCOlogique. Lire à ce sujet le chapitre qui lui est consacré. Son application en ville est également possible.
Toujours à l’état actuel de la législation, la gestion durable des eaux usées domestiques, n’est possible qu’en remplaçant le WC par une bonne toilette sèche comme la toilette à litière biomaîtrisée ou TLB (également commercialisée) qui prendra la place du WC à l’intérieur de l’habitation et offrira un confort d’utilisation équivalent.
Pour obtenir l’autorisation d’épurer sélectivement ses eaux usées, il faut constituer un dossier à soumettre à l’administration compétente.
Dès lors il n’y a pas de production d’eaux-vannes (eaux fécales). Il n’y a que des eaux grises (savonneuses qui quittent l’habitation. Il s’agit d’une ressource valorisable dans son jardin en s’imprégnant de l’idée suivant laquelle l’épuration (même par les plantes!) de ces eaux est complètement inutile et qu’en région sèche, à cause des pertes par évaporation, c’est un véritable gâchis.
En fait ces eaux peuvent servir à l’irrigation (pas à l’arrosage) des plantes du jardin sans la moindre nuisance environnementale et sanitaire. C’est ce que l’on fait en été et en période sèche. Une autre possibilité est une nouvelle technique non utilisée actuellement : la photo-épuration.
En hiver et en périodes pluvieuses, les eaux grises (sans les eaux fécales!) passent à travers une fosse septique classique d’un volume d’environ 2m³ (pour une famille de 4 personnes) et se déverse dans une cavité de dispersion, un puits perdant ou n’importe quel autre système de dispersion dans le sol.
En zone inondable, sur terrain karstique ou en haute montagne sans sol, on utilisera le système TRAISELECT. Partout ailleurs, le placement de ce système – plus onéreux – n’est pas raisonnable sauf pour ceux qui tiennent à alimenter avec les eaux usées un étang décoratif dans leur jardin.
Le but de l’EAUTARCIE
Le système EAUTARCIE constitue un ensemble de techniques pour la gestion durable de l’eau chez le particulier, mais aussi dans le monde.
Ce qui constitue son originalité c’est une approche philosophique qu’on pourrait qualifier de « biocentrique » qui contraste avec la philosophie dominante « anthropocentrique ». Au lieu de placer l’homme au centre de l’univers nous adoptons une position plus modeste qui consiste à admettre que l’homme n’est qu’un des éléments d’un vaste ensemble, connu sous le nom de biosphère. La préoccupation de l’EAUTARCIE est la restauration de la biosphère. L’homme faisant partie de celle-ci, il ne peut en tirer que des bénéfices. Finalement, les retombées globales serviront l’avenir de l’humanité.
En examinant les propositions formulées sur ce site, le lecteur découvrira que la voie vers la maîtrise des changements climatiques passe aussi par la gestion conjointe de l’eau et de la biomasse.
L’élimination des problèmes d’eau dans le monde n’est, dans les faits, que le « sous-produit », la conséquence de cette démarche. La mise en place d’un tel programme mondial relève de la compétence des décideurs économiques et politiques. À priori, l’individu n’y a que peu de prise. En réalité, en adoptant l’approche d’EAUTARCIE, avec des réalisations modestes chez soi, tout un chacun peut induire une dynamique de changement. Un des slogans des Amis de la Terre est que « les grandes réalisations sont la somme de millions de petites actions ».
Notre but premier était initialement de donner l’information à ceux qui ont le pouvoir de décider de l’avenir de cette belle planète bleue. Des années de luttes à la manière de Don Quichotte contre les moulins à vent nous ont révélé clairement les limitations des décideurs politiques et économiques. C’est la partie éclairée de l’opinion publique qui pourra finalement faire bouger les décideurs, toujours à la traîne par rapport aux idées vraiment innovantes.
Nous avons donc décidé d’informer le public (nos lecteurs) sur les possibilités d’induire une démarche (bien pratique, et terre à terre) vers un monde plus vivable. Nous ne pouvons qu’espérer que les spécialistes qui orientent les décideurs finiront pas comprendre notre approche et suggéreront son application. Néanmoins, nous ne nous faisons aucune illusion à ce sujet.
À côté des scénarios catastrophes dont le public est gavé par les médias, EAUTARCIE apporte un message d’espoir.
Il est navrant de voir qu’en dehors de l’inventaire de la dégradation de notre environnement et même du climat, aucune véritable solution n’est esquissée pour sortir de l’impasse. Nous clamons haut et fort: l’humanité peut sortir de la voie qui mène actuellement vers la destruction de son cadre de vie. La nouvelle voie est tracée, mais il est temps de prendre les bonnes décisions à l’échelle mondiale, et aussi à l’échelle individuelle.
Comme nous l’avons signalé plus haut, le fer de lance de notre action est dans les mains de la partie la plus éclairée du public qui, à son niveau, fera bouger les choses. C’est ce que vise la partie pratique du site EAUTARCIE, avec ses solutions simples, efficaces et très bon marché. C’est ce que Manu Simon a qualifié « de civisme hors la loi ».
Ce qui est merveilleux est que les solutions proposées ne remettent pas en question notre confort moderne. Elles garantissent aussi une meilleure gestion de notre santé.
Elles ont cependant un « défaut grave »: elles remettent en question la position de monopole des sociétés internationales et génèrent moins de bénéfices à l’industrie qui élimine la pollution. L’expérience montre que pour ceux qui ont le pouvoir de décision, la tentation est grande d’utiliser l’eau comme moyen de chantage dans le but d’augmenter leur pouvoir.
On note d’ailleurs que l’obstacle majeur devant l’extension des techniques proposées ici est la législation actuelle qui impose ses solutions destructrices de la biomasse. La plupart des techniques proposées sur le site EAUTARCIE sont actuellement marginalisées, voire interdites.
Il est urgent de stopper l’usage des techniques de destruction massive de la biomasse comme l’épuration des eaux urbaines, la valorisation énergétique de la biomasse (pellets de bois, biométhane, biocarburants, etc.) et la production agricole basée sur les spéculations financières.
Les techniques proposées ici, comme la valorisation intégrale de l’eau de pluie (système PLUVALOR), peuvent se placer dans n’importe quelle habitation.
D’autres, comme la valorisation intégrale des eaux usées, doivent être adaptées à chaque situation (zone rurale, périurbaine ou urbaine). Dans un avenir, qu’on espère proche, on construira des quartiers urbains équipés de ce système.
Malheureusement les tentatives faites en ce sens sont plus une sorte de « faire semblant » qu’une volonté d’aller au fond des choses. On démontre aisément que ces nouveaux quartiers, intégrant la gestion durable de l’eau décrite sur ce site, cesseront de polluer les eaux et auront une pression réduite sur nos réserves hydriques.
La partie éclairée du public est heureusement en marche. Jusqu’à présent, les tentatives faites par des particuliers ou des groupements d’individus en ce sens ont essuyé le refus catégorique des autorités compétentes. Même pour des réalisations modestes ou à titre expérimental.
Dans chaque cas, derrière le refus des autorités se trouvaient l’avis « autorisé » (et c’est le mot à dire) des scientifiques et des techniciens.
Les techniques présentées sont le résultat de plus de 20 années de recherches scientifiques universitaires, testées sur le terrain aussi bien en Afrique qu’en Europe. Elles s’enrichissent au jour le jour avec l’expérience de nos correspondants. L’apport de ces expérience est toujours vers une simplification technique et une réduction des coûts, tout en augmentant les performances environnementales.