Ne pas se contenter du supermarché
C’est bon à savoir : en boucherie ou en poissonnerie, la viande ou le poisson affichent souvent un meilleur rapport qualité-prix qu’en supermarché. Par ailleurs, on peut généralement y bénéficier de conseils professionnels. Pour les fruits et les légumes, le marché reste une valeur sûre : en fin de matinée, on peut obtenir des prix hyper-intéressants destinés à écouler les invendus.
Bien ranger les aliments
Pour optimiser la durabilité des aliments (donc moins jeter, ce qui permet d’économiser), on fait attention à bien ranger ceux-ci. Dans le frigo, la zone froide (tout en haut) doit contenir les laitages entamés et les produits non-cuits (viande, charcuterie, poisson, fromage).
Se mettre à cuisiner
On s’en doute : les produits non-transformés sont moins chers que les plats cuisinés. Aussi est-il généralement préférable de cuisiner pour économiser : de plus, lorsqu’on prépare soi-même un plat, on peut contrôler la quantité de sel, de sucre et de matière grasse.
Redécouvrir les plats familiaux
Gratin dauphinois, pot-au-feu, hachis parmentier, potée au chou… Autrefois qualifiées de “plats du pauvre”, ces recettes ont l’avantage d’être économiques et (relativement) équilibrées : elles permettent de nourrir toute la famille et on accommode les restes pendant quelques jours – avec des pâtes, du riz ou de la salade…
Ruser en cuisine
Les aliments complets (pâtes, riz…) sont meilleurs pour la santé que les aliments raffinés : ils sont aussi plus chers ! Pour profiter de leurs bienfaits, on n’hésite pas à ruser : on peut, par exemple, mélanger 50 % de pâtes sèches “classiques” avec 50 % de pâtes complètes. Idem avec la farine ou le sucre…
Ne pas craindre le surgelé
Contrairement à une idée reçue très répandue, le surgelé n’est pas moins bon pour la santé : souvent moins cher que le frais (notamment pour les viandes, les fruits de mer ou les poissons), il préserve les qualités nutritionnelles de l’aliment. Attention à bien respecter la chaîne du froid (on ne recongèle pas un aliment décongelé) et à respecter les dates de péremption (“congelé” ne signifie pas “non-périssable” !)
Préparer des menus
Préparer à l’avance des menus pour toute la semaine, à première vue, ça peut sembler contraignant : cependant, c’est un excellent point de départ pour manger équilibré sans trop dépenser. En effet : une fois qu’on a établi les menus de la semaine (composés de façon équilibrée, bien sûr), on peut rédiger une liste de courses. Au supermarché, on s’y tient strictement pour éviter les achats “impulsifs” : ainsi, on rentre à la maison avec uniquement ce dont on a besoin. Une bonne habitude à prendre.
Faire attention aux promotions
Au supermarché, on peut être attiré par les formats “familiaux” (pâtes, riz, pommes de terre…) qui promettent des prix “imbattables” : en réalité, ces “promotions” sont souvent plus chères que si on achetait la même quantité à l’unité ! Le bon réflexe : toujours regarder le prix au kilo. Ça demande un peu plus de temps, mais cela permet de vraies économies.
Acheter de saison
C’est une évidence : les produits “de saison” sont forcément moins chers que les produits “hors saison” qu’il faut importer de l’autre bout du monde. Et ils sont aussi meilleurs pour la santé : en effet, lors du transport, les produits “hors saison” perdent une grande partie de leurs qualités nutritionnelles.
Réhabiliter les produits bon marché
C’est sûr : les yaourts nature, les œufs ou les pommes de terre ne font pas franchement rêver à l’heure des graines de chia, du kéfir ou du seitan. Toutefois, ces aliments “rustiques” sont peu coûteux et présentent des qualités nutritionnelles indéniables : on n’hésite donc pas à tester de nouvelles recettes pour les remettre au goût du jour.
Éviter de jeter
Attention à faire la différence entre la date limite de consommation (“à consommer jusqu’au”) et la date limite d’utilisation optimale (“à consommer de préférence avant le”). Si la DLC est dépassée, il faut jeter le produit car il est potentiellement mauvais pour la santé ; en revanche, si la DLUO est dépassée, on peut encore consommer le produit sans risque. Stop au gaspillage : avec un œuf qui traîne depuis longtemps dans le frigo, on prépare un gâteau (à condition de bien le cuire).
Participer à des initiatives locales
Les applications Too Good to Go et Optimiam mettent en relation les consommateurs avec des commerçants désireux d’écouler leurs invendus – au lieu de les jeter ! On s’inscrit et on reçoit un panier composé de produits alimentaires “encore bons” (fruits et légumes “moches”, emballages déchirés…) pour un prix dérisoire.