Donner, réparer ou échanger.

Et réfléchir avant d’acheter. En 2021, 21 familles de France Métropolitaine ont été accompagnées par l’Ademe pour apprendre à consommer autrement et désencombrer leur foyer. Celles qui ont réussi le défi témoignent du bien-être que ça leur apporte.

Ont-elles tenu leurs bonnes résolutions ?

 En 2021, une vingtaine de familles, sous l’égide de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, se sont engagées à consommer autrement et faire du tri dans leurs affaires. L’objectif : questionner sa façon de consommer et changer ses habitudes.

Dix-huit mois après ce défi “Osez changer”, l’Ademe fait le bilan. Les familles qui ont participé aussi, et une bonne partie garde le cap, encore aujourd’hui.

“Jeter, donner”, pour désencombrer son intérieur

Pendant un an, avec l’Ademe, les 21 famille participantes ont été accompagnées par des professionnels pour faire le tri dans leur logement, pour désencombrer en vendant, donnant ou recyclant des objet. Et Sandra Lacoste a gardé les bons réflexes.

En emménageant dans la maison familiale, en Charente-Maritime, elle a commencé par faire du tri : “Mes grands-parents avaient accumulé beaucoup de choses, mes parents les avaient gardées ‘au cas où’, mais moi je vais jeter et donner”, explique-t-elle. Par exemple, elle a donné des planches de bois qu’elle n’utilisait pas. Globalement, le bilan est positif dans les foyers qui ont le plus joué le jeu, puisque les objets qui ne sont plus là “ne manquent pas”, et ceux qui sont restés sont mieux appréciés, rapporte l’Ademe.

Pour bien consommer, prendre le temps

Les familles participantes ont également essayé de prendre de nouvelles habitudes au moment d’acheter. “Ce n’est pas que je n’achète plus, mais parfois j’attends plus longtemps avant de faire l’achat, parce que je n’en ai pas besoin au moment où j’en ai envie, alors si ça peut attendre, j’attends” , explique Sandra.

Il faut prendre de temps d’apprendre à bien consommer, rappelle Pierre Galio, chef du Service consommation responsable à l’Ademe : “Prendre le temps de la réflexion avant l’achat de l’objet, pouvoir prendre le temps aussi de vendre, réparer ou chiner un objet de seconde main, c’est un engagement parfois ambitieux.

Il faut parfois le concilier avec un quotidien qui prend du temps et des injonctions publicitaires qui, elles, poussent à la consommation.”

Publié par Marion

Fondatrice du blog - Solutions Alternatives