Maison serre
Consommer moins et vivre autrement

Les Maisons Serre

Comment sont faites ces maisons bioclimatiques ?

La Nature house est une maison protégée des rigueurs de l’hiver par une sorte de coquille géante qui garantit une chaleur constante grâce au soleil. La maison ainsi cloisonnée sous serre, a pour ambition de s’adapter aux cycles de vie de la nature pour mieux la préserver, profitant à la fois de l’énergie du soleil et des ressources qu’elle produit en son sein.

En effet, même si les températures sont négatives à l’extérieur, le climat intérieur peut atteindre entre 15 et 20 ° de plus. L’apport en chauffage se voit ainsi réduit à son minimum.

Outre ces caractéristiques techniques, la possibilité de conserver un climat tempéré toute l’année ouvre la voie à la création d’un jardin potager et donc à une production de légumes quelle que soit la saison.

Malgré ce tableau très positif, et même s’il est possible d’ouvrir certaines baies vitrées pour aérer l’espace et laisser entrer la fraîcheur, mieux vaut éviter de concevoir une telle maison dans une région trop chaude. En effet, l’habitat se révèle peu adapté aux périodes de grosses chaleurs aux températures supérieures à 25/30°. En été, la température sous la serre peut vite atteindre les 40°C car le verre ne régule pas cette température.

Comment construire une maison autosuffisante enterrée sous un manteau de verre ?

Formée de deux parties principales, cette maison double enveloppe est constituée d’une maison principale et d’une très grande serre en verre.

Cette dernière est en général réalisée à partir d’une ossature en laine de bois ou par de l’aluminium et recouverte de verre feuilleté. Un matériaux qui ne craint ni la pluie, ni la grêle, taillé pour être aussi costaud que le pare-brise d’une voiture ! La maison en elle-même est souvent en bois, un matériau écologique et durable qui supporte les écarts de température sans broncher.

Sur le toit de la serre, il est souhaitable d’opter pour des panneaux solaires pour couvrir les besoins en eau chaude et en électricité du foyer. Toujours en toiture, des gouttières retiennent l’eau de pluie qui est ensuite récupérée pour servir aux sanitaires ou filtrée pour devenir potable.

La plupart du temps, les maisons sous cloche cachent un potager d’intérieur, où il est possible, grâce à la chaleur émise par le verre, de faire pousser des légumes toute l’année. De plus, la récupération des eaux usées sert en général à l’arrosage des plantes et du potager.

Quel est le prix pour vivre dans ce genre de maison tropicale ?

Comme pour les maisons classiques, le coût d’une maison sous serre varie en fonction de plusieurs paramètres, comme la superficie du terrain, le nombre de pièces, la localisation, les matériaux…

Mais pour accéder à un tel projet, il faut prévoir de dépenser 30 % de plus, en moyenne, que pour une maison traditionnelle. Soit, principalement, le coût de la fabrication de la serre.

En contrepartie, vous pouvez considérer ce genre de structure comme un investissement, puisque vous aurez une consommation énergétique égale à zéro. En plus de ça, vos dépenses mensuelles ne seront pas très importantes, vu que les fruits et légumes sont produits chez vous !

Il faudra aussi s’armer de patience ! En effet, ce genre de construction “sortant un peu des clous”, les permis de construire peuvent être longs à obtenir et l’administration difficile à convaincre !

Où peut-on voir des maisons sous serre ?

Si le concept existe depuis 50 ans en Suède, on commence à voir ces drôles de maisons sous cloche en bois, se multiplier sur le territoire nordique mais également à l’extérieur des frontières du pays.

Un cabinet d’architecture construit la première maison sous cloche en Belgique.

À la frontière Belge, à Rekkem en Flandre-Occidentale, Koen Vandewalle, du cabinet d’architecture Kaseco a réalisé la toute première maison sous cloche bioécologique sur le sol belge. Entièrement autonome, ce projet de 240 m2, qui abrite son couple et ses 5 enfants, est totalement autonome.

Elle n’est ni raccordée au réseau d’eau, ni aux réseaux de gaz et d’électricité et est construite à partir de matériaux écologiques biosourcés ou au moins de matériaux entièrement recyclables. Attaché à limiter son empreinte écologique – son cheval de bataille- Koen Vandewalle a également fait installer des panneaux solaires sur le toit. Ils lui permettent d’être autonome à environ 55 % en électricité. L’architecte annonce déjà le lancement de trois projets de constructions similaires dans des tailles différentes, dans la région.

Une maison autosuffisante et son potager, en Suède

En 2004, Marie Granmar et Charles Sacilotto faisaient l’acquisition d’une maison pas loin de Stockholm. Le couple franco-suédois fait le pari fou d’enfermer leur nouvelle demeure dans une serre géante. Fait de baies vitrées “sécurit” d’une épaisseur de 4mm, la construction se veut particulièrement solide et bioclimatique. Celle-ci repose en grande partie sur des matériaux légers qui nécessitent peu d’entretien de la part des propriétaires. L’un des époux, venu de France, voulait aussi pouvoir continuer à cultiver certaines plantes qui ne poussent pas en Suède. C’est chose faite, il mange désormais de belles tomates juteuses tout au long de l’année !

Comment un couple a construit une maison bioclimatique en Bretagne ?

Il y a quelques années, en Loire-Atlantique, une famille a fait le cheminement inverse. Elle s’est offert une serre de 310 m² pour y construire une habitation de 145 m² à l’intérieur.

Un microclimat à soi pour moins de 200 000 €. Et pour ne pas étouffer les chaudes journées d’été, ils ont installé une natte d’ombrage et des fenêtres sur le toit, permettant une ventilation en cas de besoin. Le toit s’ouvre dès qu’on dépasse les 24°C.

Fondatrice du blog - Solutions Alternatives

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