Alors que les soldes se terminent mardi 4 février, à Vernon, nous avons donné la parole à ceux qui consomment la mode de façon plus respectueuse de l’environnement et des hommes.

Alors que les soldes d’hiver se terminent mardi 4 février, elles n’iront pas se presser devant les portes des grandes enseignes de prêt-à-porter pour faire des bonnes affaires. Elles ne participeront pas non plus à la course effrénée à la fast fashion (mode jetable) qui produit, chaque année en Europe, 4 millions de tonnes de déchets textiles… parfois neufs. À Vernon (Eure), Brigitte, Melie et Mégane ne se connaissent pas mais partagent pourtant un intérêt commun : la mode de seconde main.
« Des pièces uniques »
Pour Melie Preux, cet attrait remonte à l’adolescence :
« À 15 ans, je chinais déjà avec ma sœur. J’aimais partir à la recherche de pièces uniques, de qualité et qu’on ne retrouve pas ailleurs »Melie Preux, gérante de la boutique Parenthèse friperie

Il y a quelques années, avec sa frangine, elle a ouvert une boutique éphémère, rue Saint-Sauveur, pour partager ses trouvailles et vider ses placards. « L’idée est de faire circuler les vêtements de main en main. » Une façon vertueuse de renouveler sa garde-robe.
Après le succès de leur boutique éphémère, les sœurs décident de prolonger l’aventure en ouvrant une boutique fixe baptisée Parenthèse friperie, en mai 2024, toujours située rue Saint-Sauveur.
Si elles proposent à la vente des fringues des années 60 ou 80, ne vous attendez pas à retrouver la garde-robe de votre mère ou de votre grand-mère !
« Il y a des vêtements vintage, parfois anciens mais nous proposons aussi des produits plus classiques et récents. Il y en a pour tous les goûts. On peut être stylé tout en s’habillant avec des fringues de seconde main ! »
« Nous avons une partie de vêtements de seconde main apportée par nos clientes mais nous ne prenons pas des produits issus de la fast fashion. Pour le reste, nos vêtements sont neufs et conçus en Italie. »