Une cafetière qui ne chauffe plus, un aspirateur qui ronronne dans le vide, ou un grille-pain en grève… et si au lieu de filer en acheter un neuf, vous profitiez d’une aide qui rembourse une partie de la réparation ? C’est exactement ce que propose le “bonus réparation” mis en place par le gouvernement via le site officiel ecologie.gouv.fr. Le concept est aussi simple qu’utile, et pourtant, il reste trop souvent ignoré du grand public.
Une aide qui peut vous être utile et faire du bien à la planète
Depuis la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), tout particulier peut bénéficier d’une réduction immédiate sur sa facture lorsqu’il choisit de faire réparer son produit chez un réparateur labellisé. Montant de l’aide ? Jusqu’à 50 € selon la catégorie de l’objet. Une belle manière de prolonger la durée de vie de vos biens tout en réduisant vos déchets.
D’ailleurs, la liste des produits éligibles est bien plus large qu’on ne l’imagine : électroménager, téléphones, vélos électriques, mais aussi textiles, meubles, jouets ou encore articles de sport et de jardin. Oui, même votre barbecue ou votre parasol cassé sont concernés ! Il suffit de passer par un réparateur labellisé, dont l’annuaire est accessible via les éco-organismes partenaires du dispositif.
Simple et rapide, c’est une aide encore trop peu utilisée
Côté pratique, tout a été pensé pour nous faciliter la vie. Le montant de l’aide est directement déduit de la facture, sans que vous ayez à avancer quoi que ce soit. Et depuis 2024, le dispositif a même été simplifié pour les professionnels : remboursement sous 15 jours, extension aux nouveaux métiers de la réparation, et démarches de labellisation allégées…
Seulement voilà, peu de Français connaissent cette opportunité. De ce fait, trop d’objets finissent à la benne alors qu’ils pourraient être sauvés. C’est bien dommage, à la fois pour le porte-monnaie, et pour l’environnement.
Cette aide est utile pour consommer autrement
En favorisant la réparation plutôt que le remplacement, cette aide inscrit notre consommation dans une démarche plus durable. Un geste écolo, oui, mais aussi économique. Réparer coûte souvent moins cher que remplacer, surtout avec un bonus à la clé. Ce n’est pas tout, cette initiative s’inscrit dans un principe fort, celui du pollueur-payeur. En effet, ce sont les producteurs qui financent ce système, via leur contribution aux éco-organismes.
Alors, la prochaine fois que votre robot de cuisine, votre fer à repasser ou votre tondeuse montre des signes de faiblesse, avant de crier à l’obsolescence programmée, pensez “bonus réparation”. C’est bon pour vous, bon pour la planète, même si pour le moment, trop peu de monde le sait encore.