
Les revenus, ressources
Avant de lister minutieusement ses dépenses, il faut connaître ses revenus : de combien d’argent est-ce que je dispose par mois ? Cette base est essentielle, puisqu’elle déterminera les dépenses que vous pourrez vous permettre, notamment celles qui ne sont ni fixes, ni obligatoires.
Les revenus correspondent à l’ensemble des ressources perçues durant une période donnée, ici mensuelle :
- le salaire net (et non le brut) ainsi que les éventuelles primes (d’intéressement, de transport, chèques déjeuner ou tickets restaurants) et le 13ème mois. Pour les travailleurs non-salariés, il faut prendre en compte le revenu d’activité réduit des frais et dépenses liés à leur activité et des cotisations sociales
- les pensions de retraite de base et complémentaire : une éventuelle pension de réversion versée au conjoint survivant doit également être comptabilisée
- les aides des caisses de retraite : les caisses de retraite attribuent des aides en complément des pensions pour les retraités modestes, comme des aides à la rénovation du logement par exemple
- la pension d’invalidité
- les indemnités chômage ou journalières en cas de maladie versées par Pôle emploi ou la Sécurité sociale dans le second cas
- les prestations sociales ou allocations versées par des organismes et administrations de l’État, les communes ou encore les départements. On place par exemple dans cette catégorie toutes les allocations et aides financières versées par la Caisse d’allocations familiales (CAFF) : allocations familiales, prime d’activité, RSA…
- les aides au logement (APL et autres)
- bourses : au mérite, étudiante…
- une pension alimentaire, de compensation suite à un divorce
- l’aide d’un proche : si un parent vous verse une pension tous les mois, il faut le reporter dans cette catégorie
- les revenus fonciers : les propriétaires d’un bien mis en location perçoivent des revenus fonciers issus des loyers qui sont à indiquer dans cette catégorie
Une fois ce tour d’horizon fait, il ne reste plus qu’à faire le calcul de la totalité de vos revenus mensuels avant de passer aux dépenses.
Les dépenses fixes ou contraintes
Cette catégorie regroupe l’ensemble des dépenses mensuelles à échéance et montant fixes dont un ménage ne peut se passer, c’est pourquoi on parle de dépenses contraintes. Cette catégorie est importante car elle détermine une grande partie des dépenses qu’un foyer va supporter sur un mois entier. On y place ainsi :
Le logement
- le loyer
- Internet, téléphone, voire abonnement au câble
- l’électricité et le gaz
- l’eau
- les charges de copropriété, qui sont calculées sur l’année mais dont le coût peut être calculé par mois. Par exemple, si les charges annuelles prévisionnelles se montent à 600 euros, vous savez par avance que vous aurez 50 euros tous les mois de charges à payer
Les assurances
- assurances auto, habitation et autres : très souvent, les compagnies d’assurance proposent des échéances de paiement mensuelles, mais il arrive aussi qu’un règlement en une seule fois de la cotisation soit proposé. Dans ce cas, même démarche que pour les charges de copropriété, il peut être judicieux de diviser le total par douze et ainsi de savoir combien coûtent ses assurances par mois
- la mutuelle santé
Les impôts
- impôts locaux : taxe d’habitation et taxe foncière pour les propriétaires du logement
- impôt sur le revenu (à convertir en mensualités pour les contribuables qui règlent leur dû par tiers provisionnel)
Les emprunts
- mensualités d’un crédit à la consommation
- les mensualités d’un prêt immobilier
Autres
- frais de scolarité : école, collège, lycée, ou encore l’université ou une grande école
- forfait smartphone et autres téléphones mobiles
- garde d’enfants
- pensions alimentaires
- santé : par exemple, si vous suivez un traitement régulier qui n’est pas pris en charge à 100% par la Sécurité sociale et votre complémentaire santé.
Les dépenses courantes
Moins fixes que les dépenses obligatoires, les dépenses courantes demeurent des frais que l’on a à débourser tous les mois. D’un montant davantage variable, on ne peut toutefois pas s’en passer.
Alimentation
- nourriture : on reporte ici le montant des courses effectuées dans le mois
- repas du midi au travail
- cantine des enfants
Transports
- carburant : les détenteurs de véhicules y notent les frais d’essence ou de gazole mensuels
- frais de péages autoroutiers
- abonnement à des transports en commun : bus, tramway, métro, train…
Autres
- coiffeur
- esthéticienne
- sport
- activités extra-scolaires des enfants
Les dépenses occasionnelles et de loisirs
Elles sont d’un montant et d’une récurrence plus variables que les dépenses contraintes et courantes. Si besoin, ce sont les dépenses dont on peut plus facilement se passer ou reporter dans le temps. On y regroupe :
Loisirs
- culture : musées, cinéma…
- loisirs : bowling, cours de dessin…
- restaurants
- sport et activités sportives non régulières
Autres
- habillement
- entretien et révision de la voiture
- voyages et vacances
- équipements divers : par exemple, en cas de panne d’un appareil électroménager, s’il faut le remplacer ou encore la décoration de la chambre d’enfant à revoir (peinture,…)
- santé : les dépenses occasionnelles de santé, comme la consultation d’un généraliste, d’un dentiste ou encore d’un ophtalmologiste.