Vivre En Autonomie Complète, Les Conseils Clés
Concept et définition de l’autonomie
Vivre en autonomie signifie ne plus dépendre d’un système, être totalement indépendant, en autosuffisance.
Est-ce que l’autonomie est une valeur ?
Pour savoir si l’autonomie est une valeur, penchons-nous dans un premier temps sur la définition du terme « valeur ». Si l’on schématise, les valeurs d’un individu peuvent se définir comme de grands principes moraux. Ces derniers sont propres à chaque individu.
Quelques exemples : respect, bienveillance, impartialité, intégrité. Chaque personne dispose de son propre système de valeurs et les hiérarchise. Cela permet à tout un chacun de faire des choix quotidiennement, de guider son jugement moral, et ainsi de vivre en adéquation avec ses principes.
A noter : on parle de valeurs en sociologie, philosophie, psychologie et même en marketing. Il s’agit donc d’un terme compliqué à cerner entièrement.
Le psychologue social israélien Shalom H. Schwartz et ses collègues sont parvenus à identifier 10 valeurs fondamentales universelles qui seraient communes à toute l’humanité. Les études ont été menées dans environ 70 pays. Les 10 valeurs déterminées permettraient de classifier toutes les autres. Parmi ces valeurs fondamentales, on retrouve l’autonomie. Il s’agit de l’indépendance de l’action et de la pensée, de faire ses propres choix. Les valeurs liées à cette valeur fondamentale sont la liberté, la curiosité, l’indépendance ou encore la créativité.
Qu’est-ce que l’autosuffisance ?
L’autosuffisance est la capacité d’un individu ou d’un groupe d’individus à subvenir à ses besoins essentiels. Il peut s’agir d’énergie, d’alimentation, de produits d’hygiène…
L’auto-construction d’une maison
Pour vivre en autonomie, il est souvent nécessaire d’acquérir des terres. Pour être chez soi et construire une maison qui permet ce mode de vie.
Après le choix du terrain, vient le temps de l’autoconstruction, la construction dit du « gros œuvre », c’est-à-dire des murs et du toit. Le premier conseil est d’utiliser les matériaux qui se trouvent à proximité de votre construction.
Par exemple, si votre terrain est argileux, prélevez de l’argile pour faire les murs. Si vous êtes proche d’une forêt, essayez d’utiliser un maximum de bois pour la construction.
Un excellent matériau isolant est la paille. Bien qu’un peu plus cher à l’achat que les matériaux précédents, il permet des économies de chauffage.
Si votre budget est serré, pensez aux chantiers participatifs. Des personnes viendront chez vous, vous aidez à la construction et vous donnez des conseils en échange du couvert et du gîte !
Pour le toit, plusieurs possibilités existent : tuiles en bois, tôles ou toitures végétalisées. Les toitures végétales sont assez tendance et apportent une très bonne isolation.
Les tôles sont moins esthétiques mais faciles à trouver et à poser. Les tuiles en bois nécessitent un peu de travail mais ont l’avantage de pouvoir être fabriquées sur place.
La partie la plus imposante du chantier est maintenant réalisée, mais tout l’aménagement intérieur reste à organiser pour que la vie en autonomie soit la plus pratique et agréable possible : chauffage, eau, cuisine…
Autonomie et indépendance alimentaires
Un point clé de l’autonomie est bien évidemment l’alimentation.
Avoir une maison avec un terrain permet aussi de cultiver son jardin et d’avoir éventuellement quelques animaux pour l’auto-production alimentaire.
Pour cultiver votre alimentation il vous faudra avoir des compétences en jardinage / maraîchage et avoir les bons outils de jardinage.
Matériel pour vivre en autonomie
Quand le gros du chantier est réalisé, il faut encore penser à plusieurs points, notamment l’énergie. Il est important d’avoir le matériel et les appareils adaptés à un mode de vie plus simple et décroissant.
Le premier conseil est d’aménager son intérieur avec peu d’appareils électriques. Ensuite, il est possible d’installer deshttps://www.solutionsalternatives.org/belle-demoiselle-recherche-un-mec-mortel/ ou d’avoir recours à la cherche une femme pour mariage tunisie, ce qui peut alimenter un groupe électrogène et donc produire de l’électricité.
Concernant l’eau, on compte environ 60m3 d’eau par personne et par an (potager compris). Il faudra donc installer des cuves de récupération d’eau de pluie de taille adaptée. Pour ces dernières préférez-les en béton ou acier qu’en plastique.
Pour traiter vos eaux usées, vous pouvez créer une petite station de phytoépuration, c’est à diretraiter l’eau par des plantes et organismes pour la rendre propre.
L’eau, ne la gaspillez pas, notamment en chasses d’eau ! Pour cela, construisez des cherche homme actif algerie ! Un sceau, un coffrage en bois (une chaise percée par exemple), de la sciure de bois pour recouvrir, puis un compost ! Le tour est joué.
Vivre en autonomie au quotidien
La question du chauffage est importante. Le préalable est d’avoir bien isolé la maison (mur, toit et ouvertures). Ensuite, le plus courant est d’installer un poêle à bois central qui permettra à la fois de chauffer la maison et de cuisiner.
Pour chauffer l’eau, il est possible de fabriquer un chauffe-eau solaire. Il faut recouvrir un ballon d’eau d’un revêtement sombre qui absorbe la chaleur.
La gestion des déchets est aussi primordiale pour vivre en autonomie. La solution simple est d’en produire le moins possible en consommant des produits sans emballage. Pour ce qui est des déchets organiques, un compost ou des animaux se chargeront de les faire disparaître !
Vivre en autonomie énergétique
Il est possible de produire sa propre énergie, et qu’elle suffise à couvrir ses propres besoins. C’est ce qu’on appelle « l’autonomie énergétique ». Trois aspects sont notamment à prendre en compte : l’électricité, le chauffage, l’eau.
Pour l’électricité, vous choisirez l’option la plus appropriée en fonction des particularités de votre localisation (solaire, éolien…). Si la sobriété énergétique est de plus en plus mentionnée pour les modes de vie « classiques », elle est on ne peut plus préconisée pour les individus souhaitant vivre en autonomie. Cela permet de réduire sa consommation d’électricité en priorisant les besoins énergétiques essentiels.
Pour le chauffage, il faut se saisir de la question bien en amont. Il est en effet important de concevoir une isolation efficace (toit, murs, portes/fenêtres) afin de garder la chaleur en hiver et de conserver la fraîcheur en été.
Pour l’eau, il faut dans un premier temps déterminer la consommation de votre foyer. Vous pourrez ensuite mettre en place une installation pour récupérer l’eau de pluie et l’assainir. Comme écrit plus haut, pensez aux toilettes sèches afin de diminuer votre consommation en eau !
Quelle surface pour vivre en autonomie ?
La surface pour vivre en autonomie dépend vraiment de votre projet : quel genre d’habitation aurez-vous ? Quelles installations ? Quelles cultures ? Ferez-vous de l’élevage ?
Certains estiment que pour une autonomie alimentaire « totale », il faudrait aux alentours de 1000 à 1500m² de culture par personne. Ceci équivaudrait à la production d’un kilogramme de nourriture par jour et comprendrait les légumes, les fruits, les céréales et les oléagineux.
Encore une fois, la surface nécessaire dépendra de votre projet.
Pourquoi favoriser l’autonomie ?
Vivre en autonomie permet d’une part d’être plus résilient en cas de problème qu’il soit personnel (perte d’un emploi, éclatement familial…) ou plus global (épidémie, effondrement…).
Un autre avantage très important est de se recentrer de fait sur l’essentiel et de laisser le futile de côté.
Vivre en autonomie sans travailler
Est-il possible de vivre sans travailler ? La réponse est évidemment NON. En revanche, il est possible de ne pas travailler pour un patron ou dans un système capitaliste.
Mais construire sa maison, cultiver et élever ses aliments, se chauffer, épurer son eau… demandent du travail quotidien et assidu.
Vivre en autonomie à la campagne
A la campagne, c’est un fait, on a plus facilement de la place qu’en ville. On peut cultiver son jardin, faire un peu d’élevage, installer un récupérateur d’eau de pluie, choisir plus facilement son énergie que dans une copropriété en pleine ville… et donc tendre vers plus d’autonomie.
Bon à savoir : en France, il existe des normes à respecter. Même si l’on est propriétaire de son terrain, on ne peut pas y faire tout ce que l’on veut. Informez-vous bien !
Vivre en autonomie en appartement en ville
On n’y pense pas forcément, mais tendre vers plus d’autonomie en ville c’est possible ! Prenons déjà en compte quelques avantages : possibilité de se déplacer à pied/vélo (on réduit sa dépendance à la voiture et donc au pétrole), entraide possible entre voisins, mutualisation des espaces/outils/production d’énergie…
Que puis-je faire pour être plus autonome en ville ? (liste non exhaustive) :
- Optimisez les endroits où vous pouvez cultiver : balcons, murs, jardins et pourquoi pas sur les toits ? Si vous ne pouvez pas planter en pleine terre, optez pour le hors-sol (ex : hydroponie). Si vous le pouvez, adoptez des poules, des lapins ou encore des abeilles.
- Valorisez vos déchets ! Un compost pour les déchets organiques, et sachez que des toilettes sèches en ville ce n’est pas impossible.
- Réduisez votre consommation d’énergie et renseignez-vous par exemple sur l’utilisation de cuisine ou chauffe-eau solaire.
- Organisez-vous avec vos voisins. Certains seront peut-être dans le même genre de démarches que vous : échanges de graines, mutualisation d’outils, jardins partagés… Les villes sont aussi le bon endroit pour rejoindre un mouvement citoyen ou un système d’échanges locaux.
Vivre en autonomie dans la nature
Certaines personnes ont fait le choix de s’installer en pleine nature. Mûrissez bien votre projet avant de vous lancer : pourrez-vous construire un abri pour être à l’abri des aléas climatiques ? L’emplacement vous permettra-t-il de cultiver à votre guise ? Pourrez-vous récupérer de l’eau facilement ? Quid de l’énergie ? Comment gérerez-vous vos déchets ? Comment vous déplacerez-vous ? …
Autonomie et philosophie
L’autonomie a été largement développée en philosophie et littérature. On peut citer en référence Thoreau, notamment dans son ouvrage Walden ou la vie dans les bois.
De nombreux autres auteurs prônent la simplicité, c’était le cas de stoïciens dès l’Antiquité et plus proche de nous de Pierre Rabhi.