Vivre En Nomade
Consommer moins et vivre autrement

Devenir Nomade Ce Qu’il Faut Savoir

Ci dessous l’expérience d’une fille nomade qui vous explique tout en détails ce n’est pas moi , mais une fille qui vit cette expérience donc bien placée pour répondre aux questions des internautes.

Logement et vie nomade

La particularité la plus particulière (oui!) de la vie nomade est l’absence de logement fixe.

L’un des grands avantages?

Ne pas avoir une chambre ou un appartement vacant sur les bras: nous devenons notre propre maison, notre propre refuge.

Un premier logement de reconnaissance

De nombreux nomades (comme moi!) recherchent un logement temporaire dans une nouvelle destination puis, au fur et à mesure qu’ils la connaissent, trouveront des alternatives moins chères et plus locales.

Dans tous les cas, c’est bien plus simple aujourd’hui, avec l’avènement de services d’hébergement chez l’habitant tels que airbnb, que ça l’était il y a six ans (ouf, ça ne me rajeunit pas).

LIRE AUSSI: MA VILLA À DEUX ÉTAGES POUR 250€/MOIS EN THAÏLANDE?

La vie nomade? Pas vraiment des vacances!

J’aimerais porter à votre attention que oui, c’est génial de se déplacer toutes les semaines, mais en fait non. Difficile de tenir le coup… notamment lorsqu’il s’agit de se faire du temps pour travailler!

 La vie nomade, ce n’est pas une année sabbatique façon tour du monde. 

C’est un style de vie sur lequel, en plus de nos tâches quotidiennes habituelles, on ajoute le déplacement, la recherche de logement et l’adaptation sociale à un nouvel environnement.

Couchsurfing VS airbnb

Vous êtes nombreux à me demander si je pratique le Couchsurfing (plus d’informations sur le Couchsurfing).

Je l’ai pratiqué à mes débuts, oui, et j’ai adoré ça.

Mais je n’en fais pratiquement plus. Mes voyages contiennent de nombreuses obligations de travail, et il serait malvenu que je les impose à mes hôtes. 

Avec airbnb, je paie certes, mais si je n’ai pas assez de temps à consacrer à mon hôte, je n’ai pas à m’en sentir coupable. Je trouve cela plus juste.
Si vous désirez en savoir plus, consultez mon guide complet sur airbnb.

Si vous êtes déjà convaincu(e) mais que vous n’avez pas encore testé, obtenez un bon de réduction de 25 à votre première utilisation.

Une base ailleurs, pour voyager doublement

Il m’arrive d’avoir une base pour un certain temps (entre trois, six, douze mois?) à partir de laquelle je rayonne.

Combiner la découverte profonde d’une destination hôte et les plaisirs habituels du voyage (qu’ils soit de loisirs ou de travail), c’est pour moi le plus beaux des alliages.

J’ai par exemple vécu durant un an à Chiang Mai, en Thaïlande.

Ce séjour m’a permis de découvrir une grande partie de la Thaïlande (pas seulement géographiquement, mais aussi culturellement) ainsi que bon nombre de pays et de villes limitrophes.

Inspiration illimitée!

Pour les séjours les plus courts

Il m’arrive très souvent de me loger comme le touriste moyen (qu’il m’arrive très souvent d’être).

J’aime les beaux hôtels, et j’apprécie particulièrement leur confort lorsque je me déplace pour le travail.

J’opte parfois aussi pour des alternatives plus simples: tout dépend du budget que j’ai à ma disposition, de la personne avec qui je voyage, et du but dudit voyage.

Les guesthouses et leurs dortoirs sont cependant très loin derrière moi, ouf! Ne me prenez pas pour une snob, c’est que je dois travailler tous les jours et j’ai un sommeil extra léger…

 Comment je réserve hôtels et guesthouses

J’ai deux sites chouchous pour mes réservations. Pour l’Europe et les Amériques, on ne le présente plus, j’ai nommé Booking.

Quant à l’Asie, c’est à Agoda que va toute mon affection: de loin l’offre la plus large et convient très bien aux budgets de toutes sortes, du plus luxueux au plus bon marché!

Quid des logements alternatifs

Parce que, comme je vous le disais, il y a mille façons de faire!

De nombreux nomades voyagent en van aménagé, c’est le cas d’Astrid, par exemple (qui voyage aussi sans argent), certains vivent sur un voilier, comme Julian (mon rêve)!

D’autres pratiquent le house-sitting, comme Lucie.

Et moi j’ai un autre petit secret… je fais du cat-sitting!

D’ailleurs, vous pouvez m’engager, je suis ceinture noire en garde de chats 😉

Vie nomade et logement

La fresque que j’ai réalisé sur le toit de ma coloc’ à Taipei!

Déplacements et vie nomade

Si vous ne vous déplacez pas avec votre maison (votre van, votre voilier, votre moto, etc.) vous emprunterez

certainement un millier (au minimum) de transports publics et, tout naturellement, vous apprendrez comment

dénicher le bon plan pour le meilleur rapport qualité-prix.

Amoureuse de trains, j’ai consacré une page à ce moyen de transport aussi coloré et différent que la culture du pays ou de la région que vous parcourrez.

C’est par ici: Voyager en train.

 Des avions et des miles

Si vous vous déplacez beaucoup en avion (plus d’une fois par mois, voire deux) et surtout si vous prenez de nombreux vols long-courrier, souscrire à l’alliance aérienne que vous empruntez le plus est chaudement recommandé.

En très résumé, vous obtiendrez un certain nombre de miles de statut et de miles d’échange à chaque (ou presque) vol. Les premières vous permettront d’accepter à des paliers de privilèges (le mot sénateur, ça vous parle?) et les deuxièmes d’échanger vos points contre des services, comme surclassement, billets d’avion, nuits d’hôtel, locations de voiture, etc.

Par ici, je suis fan finie de la Star Alliance (je vole souvent avec Swiss, Air Canada, Thai et Aegean Airlines, notamment) et j’ai souscrit au programme Miles&Bonus de la Aegan Airlines.

Je vous avertis, comprendre et entretenir un compte de miles, ce n’est vraiment pas de tout repos, mais ça peut vraiment valoir le coup.

Des liens, ailleurs…

  • Avions: vos droits de passager en main Par la Commission Européenne
  • SkyTrax Opinions des voyageurs sur les lignes aériennes mondiales, à consulter avant de choisir une compagnie aérienne
  • SeatGuru Indications sur les meilleures places en avion, d’après le modèle de l’avion. Très utile pour savoir si l’on sera potentiellement entouré de bébés ou si l’on aura plus de place pour nos jambes.
  • KAYAK Explore Pour partir en avion au pif, selon votre budget
  • How to survive a plane crash Allez, on relativise. Et si un peu parano sur les bords, on peut prendre des précautions!
Vie nomade et avions

Devenir un nomade digital: le travail

Il y a le nomade qui ne travaille pas, le nomade qui trouve du job au hasard de ses destinations, le nomade qui fait du volontariat (avec les réseaux wwoof ou helpx, par exemple), le nomade qui travaille à distance… Je suis de ces derniers! Avant de partir en 2010, j’étais déjà une travailleuse indépendante dans le domaine du web.

J’ai donc tout dématérialisé… Mais j’essaie tout de même de rencontrer mes clients, dans la mesure du possible évidemment.
Depuis, tout a été un peu chamboulé et le coeur de mon activité est devenu l’écriture et la photographie (même si je n’en vis pas encore complètement).

Et si vous n’avez pas la chance d’être parti avec un travail portable?

J’ai tendance à penser que moult compétences peuvent se recycler. Adoptez peut-être une perspective différente? Et pour vous donner quelques idées, voici certains corps de métiers nomades (la liste date de 2009, imaginez le progrès d’aujourd’hui)!

Nerfs fragiles s’abstenir!

J’en parlais tout en haut dans le chapitre Logement: la vie nomade, ce ne sont pas des vacances. Les déplacements prennent du temps, l’adaptation à un nouvel environnement aussi.

Les délais pour réaliser vos projets en prennent un sacré coup. Alors combiner vie nomade et travail, qui plus est en tant qu’indépendant, est-ce possible?

À chacun de trouver son rythme et son équilibre!

Travail à distance = connectivité

Pas de secret, si vous êtes comme moi un nomade digital ou un technomade, sans connexion Internet vous ne pourrez que difficilement travailler.

Cela va limiter vos possibilités de déplacement, mais dans une mesure tout à fait raisonnable.


Il est clair que vivre à cheval sur les plaines mongoles sera difficilement compatible avec vos appels Skype à passer. Utiliser cette petite île des Philippines en particulier pourrait aussi être source de problèmes (ou de vacances involontaires, il faut voir le positif en toute chose, non)?

Il vous sera peut-être, comme il l’a été pour moi, étonnant de constater que la qualité du réseau et des services téléphoniques est parfois bien supérieure dans les pays d’Asie du sud-est qu’en Allemagne, par exemple.

Thaïlande, 2010: de la 3G même au coeur de la jungle de l’IssanRoumanie, 2015: du réseau haute vitesse ouvert dans les espaces publics. Et j’en passe.

 Comment je reste connectée en voyage

Pour tous mes voyages et déplacements de plus de 3-5 jours (et là où ce n’est pas hors de prix), je fais l’acquisition d’une carte SIM (ou puce téléphonique) locale.

Selon les pays, cette démarche est plus ou moins simple. Parfois il faudra signer un contrat et laisser une photocopie de votre passeport (comme par exemple en Roumanie), d’autres fois vous pourrez simplement acquérir ladite puce au supermarché (comme par exemple en Allemagne).


À titre informatif, une carte SIM avec 1Gb de données m’a coûté environ 4€ en Roumanie contre 15€ en Turquie (2015). Au Canada, les prix sont parmi les plus hauts que j’aie pu croiser, ouch!

Des liens, ailleurs…

Relations sociales & sentiments d’appartenance

La vie nomade implique un grand lot de solitude. Ils sont nombreux, ceux qui ont eu (ou qui ont toujours!) peur de partir en voyage en solo.

Et moi aussi, j’avais peur, ne serait-ce que de me rendre dans un restaurant toute seule. Mais si j’avais attendu sur quelqu’un, je ne serais jamais partie. 

En tout cas, la plupart des voyageurs vous le diront volontiers, c’est quand on part seul qu’on se sent le moins seul: forcément, la solitude nous ouvre plus aux rencontres.

Cependant, mon avis sur la question a bien changé au fil des années et je vous dirais que la solitude que vous ressentez aujourd’hui ne vous quittera certainement pas « parce que vous avez changé de style de vie ». Certes, ce changement est une oeuvre vers l’amélioration de votre qualité de vie, mais il n’y a pas que ça.

Il va falloir apprendre à vous aimer afin d’apprécier passer du temps en votre propre compagnie et après, peu importe, que vous soyez seul ou accompagné!

LIRE AUSSI: LA VIE NOMADE, UNE VIE MARGINALE?

Le monde des nomades et bien plus petit que vous ne le pensez!

Au fil des années, vous rencontrerez ceux qui vivent comme vous et verrez doucement une communauté internationale se former: les nomades? mieux cachés que les Pokémon, mais bien là, partout; des gens pour qui la notion de maison se réfère à tout autre chose qu’un bien immobilier.

Des liens, ailleurs…

 Lecture recommandée: Le voyage pour les filles qui ont peur de tout

Réalisé à quatre main (des plus habiles), cet ouvrage signé par Marie-Julie Gagnon et Arianne Arpin-Delorme est dédié à toutes les filles qui souhaitent s’embarquer dans l’aventure du voyage en solo. Au fil des pages teintées d’humour, vous découvrirez votre profil de voyageuse et une centaine d’astuces utiles proposées par ces voyageuses chevronnées, mais pas que! Parce que le voyage se vit de mille manières différentes, elles ont interviewé de nombreuses voyageuses et blogueuses… Dont moi (quel honneur, mesdames)! Découvrez-y une double page de conseils sur la vie nomade.

Bagages et vie nomade

Le bagage du nomade? Sa maison. Sa coquille à emporter partout, à la façon d’un escargot. Chaque nomade pourra débattre avec vous de l’avantage ou du désavantage d’un sac à dos, d’une valise à coque rigide, d’un sac à roulettes… ou carrément de ne voyager qu’avec un bagage à main.

Peu importe! À chacun son style. J’ai débuté ma vie nomade avec un sac à dos, et j’ai été on ne peut plus soulagée de le remplacer par une valise à roulettes souple 4×4 deux ans plus tard. Mon inséparable!

DÉCOUVRIR MON COMPTE-RENDU: SAC À ROULETTES OSPREY SHUTTLE 100

Voyager léger

Dans l’idéal, mais pas forcément. J’ai dans le passé sérieusement péché dans ce domaine, mais peu importe: je me muscle le dos et les bras. Je suis plutôt du genre à aimer emporter avec moi mon petit confort.

Certains objets deviennent des points d’accroche lorsque je ne reconnais plus rien. J’ai néanmoins enfin appris à voyager avec un bagage en cabine uniquement.

La principale raison? Economiser sur le prix du bagage en soute qui est souvent ajouté au prix du vol. J’ai aussi opté pour un sac à roulettes (bien entendu!), le Osprey Ozone 36.

DÉCOUVRIR MON COMPTE-RENDU: SAC À ROULETTES CABINE OSPREY OZONE 36

Dans ma valise

À l’avenir, vous trouverez ici des articles plus détaillés sur ce que j’emporte, comment et pour quelles raisons. J’avoue, je me suis plutôt penchée sur les questions philosophiques que pratiques, à l’écrit. En attendant, vous pouvez déjà vous faire une idée de ma trousse de maquillage de voyage (il fallait bien que je commence par le plus léger).

Budget et vie nomade

Pourtant l’un des sujets numéro un quand vient l’heure des questions sur la vie nomade, je n’ai pas été très prolifique en informations.

C’est que je suis dyscalculique… et que je gère extrêmement mal mes finances, ha! Je voyage en fonction du budget que j’ai à ma disposition, parfois cigale, parfois fourmi.

Mais une chose est sûre, les coûts de vie très bas de certains pays m’ont permis de démarrer ma vie nomade de manière certainement plus aisée.

Avec 3’000€ comme toute réserve, il fallait choisir sciemment: Sri Lanka, Chine, Philippines et Thaïlande m’ont donc ouvert les bras à tour de rôle.

Marion

Fondatrice du blog - Solutions Alternatives

Vous pourriez également aimer...